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Quand vient la nuit
 
Quand vient la nuit, que l’ombre a recouvert
De son sombre manteau les lieux de notre vie,
Que le silence aussi enveloppe nos cœurs,
Laissant l’âme solitaire en face de ses peurs
Qui s’interroge alors en jaugeant ses envies
Et tire le bilan d’un nouveau jour sur terre ;
 
Quand vient la nuit, que les erreurs paraissent
A qui sait les revoir et les analyser,
Celles qu’on a évité ou que l’on n’a plus faites
Celles qu’on n’a pas vu, Mon Dieu, comme c’est bête,
Mais qu’on s’efforcera demain de corriger,
Pour qu’un peu moins demain l’âme ne se blesse,
 
Quand vient la nuit, que la journée fut bonne
Apportant à autrui un peu de réconfort,
Un service rendu, un don, un contre-don,
Un sourire simplement à qui touche le fond,
De la chaleur humaine à qui pleure ses morts,
A ceux qui restent ici, que la douleur assomme ;
 
Quand vient la nuit, qu’avant de s’endormir
Une pensée d’amour me guide alors vers toi
Et qu’elle diffuse aussi vers ceux qui me sont chers
Vers tous ceux qui l’acceptent et qui peuplent la terre
Et vers la terre aussi afin qu’aussi elle soit
Dans l’amour créateur et non plus dans l’expir,
 
Quand vient la nuit, que mon âme apaisée
Consciente du reçu de ce jour béni,
De ton amour pour moi, sans attache, sans attente,
Sans douleur, sans ces chaînes qui glissent dans la pente
L’âme qui s’y adonnant elle-même se trahit,
Et que les nôtres ensemble désirent s’élever,
 
Quand vient la nuit, que ma prière enfin
Nous recommande à Dieu  et demande l’appui
De nos anges gardiens pour qu’un message apporte
Par un beau jour enfin la réponse et conforte
Notre désir commun, quête de notre vie
S’il fait aussi partie du sublime plan divin.
 
L’ inconditionnel Amour qui vient de toi,
Réveille mon âme dans son linceul
La fait s’ouvrir tel un lotus
A toi, aux autres, à elle en plus :
Je veux te dire, Mon Cœur, ne suis plus seul,
Je t’aime, Ma Belle, parce que je t’aime et c’est ma Joie !
 
Un peu poète, à mes heures / 3
...dans mes romans
J’ai l’honneur…
 

Je t’offre mon épaule pour y poser ta tête,
Quand serrée contre moi tu t’abandonnes enfin,
Un doux sourire aux lèvres et le regard en fête :
Ta façon de leur dire qu’avec moi tu es bien.
 
Je t’offre mes grands bras pour t’entourer, Mon Cœur,
Quand tendrement parfois tu viens t’y réfugier,
Rempart derrière lequel et quelle que soit ton heure
Tu sais trouver accueil et sais pouvoir compter.
 
Je t’offre tout mon corps pour compléter le tien
Dans un échange total de respect mutuel
De pureté, d’Amour et l’Unité enfin
Corps, mental et esprit pour atteindre le ciel.
 
Pour ce cadeau divin, Ma Belle, je t’offre aussi
Mon cœur qui veut t’aimer pour toujours bellement
Comme il convient d’aimer pour réussir nos vies
Et pour vieillir ensemble, dans longtemps, tendrement.   
 
Tant de choses nous attendent à accomplir ensemble
Sur un chemin commun, dans de mêmes idées,
Nos routes se rejoignent, nos destins se ressemblent
Il convient maintenant pour nous de les sceller.
 
Si tu veux bien de moi je suis prêt, par un lien,
A m’engager bientôt avec toi plus avant
J’ai l’honneur, Ma Sophie, de demander ta main
Et veux toujours t’aimer, même sans penser aux bans.
 
T’attendre…
 
Attendre, en ce grand trouble, avec des larmes aussi,
Que la vie brusquement bascule et t’interroge,
Ote tes certitudes, ébranle tes croyances,
T’entraîne tout entière dans la sombre mouvance
Du doute qui te prend, à qui seule tu déroges,
Et qu’au fond de toi-même tu sais que tu te fuies.
 
Tu n’es plus toi !
 
Attendre, car ta douleur, il faudra bien un jour
Que tu comprennes enfin ce qu’elle cherche à te dire :
Si d’autres ne sont pas tels qu’on les a rêvé
Cela ne veut pas dire qu’on ne peut les aimer
Famille, amis ou tiers, l’Amour un jour s’inspire
Quand l’âme se respecte et s’affirme au grand jour.
 
Redeviens-toi !
 
Attendre que tu comprennes que vouloir s’élever
C’est accepter d’abord de remplir la mission
Que Dieu nous a confié, ici et maintenant,
En toute chose  IL EST, avec Amour, pourtant,
Puisque, partie de Lui, nous sommes sa création
La suite Lui appartient : IL connaît nos idées.
 
Réveille-toi !
 
Attendre que tu admettes que l’amour veut respect
De nos altérités et nos identités
Qui seul peut nous permettre d’aller plus loin que soi
En nous ouvrant à l’autre, en nous ouvrant au Moi
Qui pour réaliser ce qu’IL a demandé
Veut que chacun s’affirme aux autres comme il est.
 
Affirme-toi !
 
Attendre que tu comprennes que réussir Ta vie
Nécessite avant tout de savoir avancer
Sur Ton chemin, Sophie, je le devine beau !
Et peut-être, je dis bien, peut-être le Très Haut
Nous donnera-t-il un jour la joie d’y cheminer
Côte à côte à jamais, si TU en as envie.
 
Ecoute ton cœur ! Ne triche pas !
 
Attendre que tu comprennes que soixante ans aussi
Est un âge merveilleux. Je te vois comme tu es,
Sans piédestal non plus où tu ne peux tenir,
Juste ce qu’il faut, tu le peux, tu peux rire,
Ta vie se continue, sur un autre trajet
Encore plus important. Le mien arrive aussi !
 
………… ! Bon anniversaire, Sophie !
…même si tu restes seule dans ton coin
 
AVEC TOUTE MA TENDRESSE